J’avais le sentiment de déjà bien faire. Je trie mes déchets, je suis la championne pour savoir dans quels bacs va tels plastiques ou tels cartons. En plus on composte depuis plus de 5 ans, on mange bio. Bref je ne me posais plus trop de questions, jusqu’au jour…
Jusqu’au jour où j’ai entendu (re)parler du 7ème continent et ce jour là j’ai eu une prise de conscience plus massive. Il y a 5 continents de plastiques dans nos océans et je n’imaginais pas que ça puisse être d’une ampleur aussi alarmante. Il s’agit d’immenses soupes de plastique qui peuvent atteindre 2 fois la surface de la France… J’ai imaginé les tortues, les poissons, les dauphins et les baleines nager dans cette poubelle géante. Mais dans quel état avons-nous mis notre pauvre planète ? Alors l’heure est grave, plutôt que de générer des déchets si tout simplement on évitait d’en créer ?
Je me demande aussi combien coute les centres de tris, des décharges, les zones d’enfouissement, les incinérateurs de déchets ? Tant d’argent pour du déchet, on peut tous un peu réduire la facture.
Je suis de cette génération (pas loin de là 40 aine) qui a très bien connu l’époque où on partait faire nos courses avec son cabas. Où les mouchoirs en papiers faisaient leur apparition mais où l’on trouvait encore des mouchoirs en tissus. Où le sopalin n’était pas un incontournable, où les bouteilles étaient consignées, les couches des bébés lavables… Aujourd’hui nous sommes habitués à tellement de choses, c’est désapprendre ses habitudes pour en construire de nouvelles.
Je ne dis pas que les choses seront faciles, je ne dis pas que tout sera parfait. Mais j’ai envie d’avancer vers cet idéal du zéro déchet. Je vais scruter pièce par pièce ce qui peut être modifié. Je pense aussi qu’un style de vie minimaliste est plus confortable qu’avoir trop de choses. Je crois qu’il est temps de se pencher sur les placards avec un autre regard. Je n’avais pas le sentiment d’être quelqu’un qui accumule et pourtant les placards sont plein, la place manque.
Je viendrai vous compter mon histoire de l’objectif zéro déchet, enfin ma priorité est de réduire au maximum en prenant les choses une par une. Je vous laisse avec une vidéo très abordable sur le thème zéro déchet, qui donne les grandes lignes à suivre quand on commence cette aventure.
Je fabrique quelques cosmétiques maison il y a des chances pour que je m’y mette plus sérieusement. Je vais poursuivre sur les produits d’entretien maison. Je ne pars pas de zéro, mais j’ai encore du pain sur la planche !
Si cette année vous aussi vous vous lancer dans ce défi zéro déchet, n’hésitez pas à le mettre dans les commentaires pour nous soutenir mutuellement. Si vous êtes déjà adeptes laissez vos astuces en commentaires 🙂
A lire aussi, « la famille zéro déchet »
Perso, J’ai commencé, par faire du tri dans mes armoires, il y a deux ans après mon cancer,Et je le refais de temps en temps(on ne mets plus les même vêtements à 30, 40 ou pour moi presque 50ans). « tri par le vide » ou » la méthode japonaise »; Je fais ma lessive, adoucissant et mes produits cosmétiques.Je fais chercher mes légumes chez le producteur.
Merci Caroline :).
Avec plaisir.
J’ai également réalisé, il y a six ans des lingettes en tissu avec des chutes qu’il me restait, et j’en ai acheter.
Autre exemple: dimanche j’ai fait du jus de fruit (pomme kiwi) et avec la pulpe restante que j’avais mise dans du jus de citron, j’ai fait un gâteau (un banane bread sans la banane :)).
Maintenant il est difficile de trouver des grandes surface qui accepte, que l’on ramené nos propre emballage pour le vrac.
J’ai eu exactement le même « parcours » que toi et j’ai découvert avec stupeur ces vortex de déchets en mars dernier. Le retournement familial fut radical, ne souhaitant plus participer à ca. Nous sommes donc zero dechet ou presque depuis le printemps dernier. On tient bon la barre, il y a encore des progrès. Tout s’enchaîne, le minimalisme, la sobriété heureuse, c’est un total changement de vie, d’esprit. Et c’est chouette! Au départ j’ai lu Bea Johnson, la zero déchet family bien sûr. J’ai regardé des documentaires tel que Home. Le premier pas le plus dur fut celui d’arriver avec ses tupps mais aujourd’hui on me connaît et tout se passe bien. Les grandes surfaces je ne connais plus, tout se passe à échelle humaine chez les petits commerçants c’est génial ;). Bon départ dans cette belle aventure!
@Myriam : merci du soutien 🙂 Je ne vais déjà plus au supermarché depuis des années, malgré tout j’ai du travail encore :). Le vrac n’est pas très développé par chez moi, j’espère que ça va venir.
Je suis exactement dans la même démarche depuis environ 1 an. J’essaie de faire beaucoup de choses moi-même (bon des fois pas eu le temps et je craque et j’achète….mais ça devient rare 😉 )
Ce que j’ai diminué fortement en achat et qui devient e l’occasionnel c’est : essuie-tout (je peins donc je m’en sers souvent mais pour la cuisine il n’y en a plus, je les ai cousu); les desserts, les plats cuisinés (j’achète des mélange de légumes congelés que je complète avec des protéines végétales), viande (nous sommes devenus végétariens depuis environ 3 ans), le gâteaux (j’essaie au max de faire moi-même mais des fois je craque par manque de motivation ou de temps…), des céréales (je prends en vrac et bio), crème de jour (je fais la mienne), etc…
Nous sommes 6 à la maison et avant c’était la poubelle jaune sortie toutes les semaines (nous sommes en village avec un passage par semaine) et la ménagère également. Maintenant celle du tri ne sort qu’une semaine sur deux (sauf lorsque je tri dans la maison, car je tends au minimalisme aussi 😉 ) et la ménagère également voir une semaine sur trois et en plus elle a réduit de contenance 😉
Voilà, peu à peu on s’y mets, on y arrive… mais comme dans la vidéo, oui je suis d’accord c’est le passage qui est difficile, le changement d’habitude, mais une fois qu’on a pris le rythme on trouve cela naturel 🙂
Oui je me rends compte que ça nécessite forcement du temps, faire tous les gouters maison ce genre de choses. Ça vaut le coup en même temps on sait ce qu’il y a dedans 🙂
Ta démarche zéro déchet semble inspiré de motivation écologique (ce qui n’est pas le cas de tout le monde). Et je ne peux que t’encourager dans cette voie. Mais attention à ne pas tomber dans certains pièges. Notamment Béa Johnson met sa poussière au compost ce qui est très polluant. J’ai écrit un billet là-dessus : http://gauchiste.fr/post/2017/01/26/N%C3%A9e-poussi%C3%A8re
Ce que je trouve le plus positif dans cette démarche, c’est finalement de perdre le réflexe d’acheter un produit sans de demander à quoi il sert (pour détartrer, laver, cirer…). Notamment, s’éloigner des plats tout prêts me semble être le premier bénéfice.
Pour info, sans vraiment chercher à réduire, mais en étant très écolo, j’en suis à 400 grammes de déchets incinérables par mois.