Aujourd’hui je démarre une nouvelle aventure, celle du lombricopostage ! Je fabrique déjà un compost « classique » mais j’avais très envie de tester le lombricompost. Pour cela je fais équipe avec laboiteaterre.fr qui m’a proposé de tester leur lombricompost. Et je suis ravie car il est en bois, en Mélèze exactement, un bois naturellement imputrescible et respirant. Il s’intègre bien dans ma cuisine (quand mini bio ne le promène pas dans la maison). Choisissez un endroit entre 15 et 25 °C, dans ma cuisine autour de 20°C ils sont aux petits oignons. Pas d’inquiétude le lombricompostage ça ne dégage aucune odeur.
Dans ce modèle on ne récupère pas de « jus » le bois étant respirant l’humidité s’évacue d’elle-même une fois que la période d’installation/adaptation est terminée.
Vidéo de la réception du lombricpompteur
Je l’ai reçu pré monté mais vous pouvez aussi choisir de le monter vous-même. Il est accompagné d’un livret d’explication et d’une petite boite avec couvercle pour stocker les déchets. Il faut veiller à mettre les déchets en attente dans une boite fermée pour ne pas que les mouches et moucherons viennent pondre dedans, détail important pour éviter les mauvaises surprises. Le lombricomposteur a aussi un couvercle que vous remettrez après chaque ajout de déchets.
Quelques jours plus tard sont arrivé les vers, composés de deux espèces : le vers tigré / Eisenia foetida et le vers rouge / Eisenia andrei. Je les ai installés dans leur nouveau domaine sur quelques feuilles de papier journal et je les ai laissé 24 heures reprendre leur souffle avant d’ajouter quelques épluchures de pommes. Au départ on installe un seul bac, quand le premier sera plein on ajoutera le suivant. Je n’en suis pas là encore, je suis toujours en période d’adaptation.
Pour ceux qui auraient des résistances à avoir des vers chez eux :), bon ce n’est pas mon cas je les ai toujours aimés, ils font un boulot formidable. Alors pas de panique vous ne les retrouverez pas sur le carrelage de la cuisine, ce ne sont pas des espèces « fugueuses ». Puis une fois qu’ils sont dans le lombricomposteur vous ne les voyez pour ainsi dire plus.
Il faut veiller au départ à ce que la terre reste bien humide et pas détrempée. Ce sont des petites bêtes dont il faut prendre soin, les vers font tout le boulot alors on les adapte tranquillement. Petit à petit on ajoute des déchets. Je les ai depuis le 6 mars et ils ont l’air de bien se porter. J’entends que ça bouge dedans, j’évite de les déranger inutilement.
Alors détail qui a son importance ! Dans mon compost classique je mets un peu tout à vrai dire, mais dans le lombricomposteur on fait plus attention pour prendre soin de nos petits pensionnaires. Je vous ai préparé une petite infographie à vous imprimer et à mettre au dessus de votre lombricoposteur. Comme ça un coup d’œil et vous savez ce que vous pouvez y mettre ou non. Faites un click droit sur l’image, enregistrez-la et ensuite imprimez-la.
Dans les semaines à venir je vous donnerai des nouvelles de mon expérience en lombricompostage !
Ah! super! mon rêve.
J’aurai bien aimé tester aussi§
Bon test et à bientôt
BONJOUR kAREN
une expérience qui nous tenterions bien , juste par curiosité , c’est vrai nous avons déjà notre composteur , c’est plus utile pour les personnes n’ ayant pas de jardin , néanmoins nous allons suivre avec grand intérêt ton expérience ,,, a +
Super joli en bois, j’en ai un en plastique c’est nettement moins beau dans la cuisine. Mais tellement pratique de composter en appartement!
Bonjour Karen,
Merci pour ce chouette premier article, la vidéo et surtout l’image sont comme il faut 🙂
On a hâte de voir la suite !
Bonjour,
Très joli ce lombricomposteur en bois. Là où je suis tout de même un peu septique c’est quand tu dis : »Dans ce modèle on ne récupère pas de « jus » le bois étant respirant ». Le compostage par les vers fait forcement des jus et parfois même beaucoup. J’ai 2 lombricomposteurs en plastique (1 petit et 1 très gros) et ça rend vraiment du jus, qui est d’ailleurs très utile. Sur ton lombricomposteur, je ne vois pas comment le bois pourrait évacuer les jus s’en s’altérer lui même. De plus le mélèze est plutôt étanche, surtout quand il est neuf.
Je suis très intéressé par ton essai et je me languis de voir la suite.
@Christian : je découvre pour ma part donc nous verrons comme ça va se gérer 😀
bonsoir, meme question que christian concernant le jus : qu a donne la suite ? merci beaucoup !
J’ai eu des moucherons dans la litière des vers et je n’ai pas réussi à m’en débarrassé. Alors tout a fini dans le compost extérieur. Le producteur a eu des soucis, ils ont changé de fournisseur depuis, mais je n’ai pas retenté l’expérience pendant les vacances. Il faut être présent au démarrage. 🙂 Je referai sans doute une tentative avec une nouvelle souche.
Bonjour, j’aurais aimé savoir si vous aviez fait d’autres articles sur votre lombricomposteur et sur son utilisé pour vous sur le long terme ? Je n’ai peut être pas bien cherché mais je n’ai pas trouvé.
@Aurélie: J’ai arrêté le lombricompostage car j’ai eu 2 fois une invasion de petites mouches dans la cuisine, petites mouches venues dans le terreau avec les vers et c’est tellement pénible à éradiquer que j’ai arrêté l’expérience malheureusement.
Je viens de recevoir le mien, bcp moins beau que le tiens mais j’espère que ca va aller vite ! J’ai hâte de récolter le composte!